Le traitement pharmacologique de l’arthrose

Ce type de traitement englobe toutes les possibilités de traitement qui prévoient l’utilisation d’agents spécifiques pour traiter les symptômes. La notion d’agent devrait, dans un sens strict, en fait n’être utilisée que pour les substances actives contenues dans les médicaments. Mais dans le langage courant, toutes les substances qui sont absorbées par voie orale ou par toute autre voie et sont manifestement prometteuses pour le traitement, sont considérées comme des agents. La différence entre la substance active et les autres remèdes est cependant importante, car l’acte médical, précisément pour les maladies chroniques, doit toujours s’appuyer sur une évidence médicale. Cela signifie que les substances définies comme agents doivent avoir démontré par des études cliniques, qu’elles sont efficaces pour le traitement d’une maladie précise.

Tout ce qui est vanté, notamment pour le traitement de l’arthrose, ne résiste pas à l’analyse scientifique : Le patient, qui tente de traiter son arthrose par automédication risque, en raison des publicités diverses et parfois contradictoires, de se traiter avec des moyens ou des méthodes qui ne sont pas du tout efficaces. Précisément si une publicité est excessive dans ses promesses, il vaut mieux envisager le message avec un certain scepticisme et en tous cas rechercher le conseil d’un spécialiste avant d’entreprendre quoi que ce soit.

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Les antiinflammatoires topiques non-astéroïdaux sont le meilleur choix en cas de douleurs d’arthrose

Parmi les antiinflammatoires topiques non-astéroïdaux (antirhumatismaux non-astéroïdaux, AINS) on compte tous les gels, les crèmes et les patchs adhésifs avec des agents tels que le Diclofénac ou l’Ibuprofène (pour ne citer que les plus connus !), indiqués pour le traitement local d’états douloureux. Jusqu’il y a vingt ans environ, l’efficacité de ces antiinflammatoires appliqués localement était fortement sous-estimée. Ce n’est qu’à partir du présent millénaire que les AINS topiques ont connu une véritable renaissance. Aujourd’hui, les AINS topiques, en tant que remède pharmacologique sont le meilleur choix en cas de douleurs d’arthrose. C’est pourquoi ils sont particulièrement efficaces, car ils atténuent les états inflammatoires qui attaquent les tissus mous des articulations touchés par l’arthrose.

Pour les articulations proches de la peau, comme le genou ou les doigts, ces remèdes topiques sont particulièrement efficaces. Ce qui est plus difficile pour les articulations moins bien accessibles telles que la hanche, pour laquelle aucune étude n’est connue. En cas d’arthrose douloureuse débutante, les AINS topiques sont en tous cas à utiliser en premier lieu. Plusieurs études comparatives ont montré que les AINS utilisés localement, s’ils sont utilisés correctement, agissent tout aussi bien que les AINS absorbés par voie orale. L’agent appliqué local ne se répartissant pas dans tout le corps comme un AINS oral, les AINS appliqués localement sont bien supportés. Les AINS utilisés localement peuvent également être administrés à des patients qui prennent déjà d’autres médicaments, car le risque d’interactions est minime.

La Capsaïcine topique n’est pas recommandée contre les douleurs d’arthrose

Celui qui est déjà entré en contact avec du poivre de Cayenne rouge connait ses effets ! La capsaïcine contenue dans le poivre de Cayenne est aussi utilisée dans le traitement de certains états douloureux sous forme de crèmes ou de pansements adhésifs sous surveillance médicale.

La capsaïcine agit localement et pratiquement du fait de la destruction des terminaisons nerveuses qui transmettent la douleur. Sachant que les douleurs de l’arthrose sont principalement de nature inflammatoire, l’utilisation d’un remède qui détruit la transmission des signaux nerveux est à remettre en question. Les éventuels graves effets secondaires de la capsaïcine dans la zone des tissus conjonctifs empêchent une utilisation de ce produit pour beaucoup de patients atteints d’arthrose.

Les antiinflammatoires non stéroïdiens par voie orale pour le traitement der arthrose

Les antiinflammatoires non stéroïdiens administrés par voie orale (également appelés antirhumatismaux non stéroïdiens. AINS) pour le traitement de l’arthrose sont considérés comme remède efficace, tant contre l’inflammation dans les tissus que contre les douleurs. Au contraire des AINS topiques, ils sont pris par voie orale. Les concentrations sanguines obtenues avec les AINS sont très élevées. Par rapport à une utilisation topique, les concentrations sanguines après prise orale d’AINS sont d’un facteur 100 fois plus élevé. Ceci a pour conséquence que lorsque des AINS sont absorbés par voie orale, d’autres organes peuvent être endommagés.

Les organes qui souffrent le plus de l’influence des AINS oraux sont l’estomac, les reins et le sang. L’estomac forme après absorption d’AINS oraux plus d’acide gastrique, ce qui peut provoquer des ulcères.

La circulation rénale souffre de manière tellement drastique après l’absorption d’AINS oraux que de graves disfonctionnements peuvent survenir durablement chez des patients déjà fragilisés par des troubles de la fonction rénale. Les hauts dosages d’AINS oraux dans le sang peuvent influencer les plaquettes sanguines et provoquer de plus fréquentes hémorragies spontanées.

Les AINS conviennent fondamentalement pour le traitement de tout type d’arthrose. Il faut toutefois prendre en considération les effets secondaires à long terme des AINS oraux. Pour atténuer une trop importante sécrétion d’acides gastriques causés par la prise d’AINS oraux, les patients sensibles se verront administrer simultanément des antiacides. Les inhibiteurs COX-2COX-2 mieux tolérés (Cyclooxygenase-2- Hemmer) peuvent également être recommandés dans de telles situations. Malgré leur meilleure tolérance pour l’estomac, les inhibiteurs COX-2 ont d’autres effets secondaires lorsqu’ils sont absorbés sur une période prolongée par des patients déjà fragilisés. En règle générale, les AINS oraux ou les inhibiteurs COX-2 ne doivent être pris qu’aussi longtemps que nécessaire et également dans le plus petit dosage efficace possible.

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Ce n’est qu’à partir du présent millénaire que les AINS topiques ont connu une véritable renaissance
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La capsaïcine agit localement et pratiquement du fait de la destruction des terminaisons nerveuses qui transmettent la douleur
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Les antiinflammatoires non stéroïdiens administrés par voie orale pour le traitement de l’arthrose sont considérés comme remède très efficaces

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Les analgésiques oraux comme le Paracétamol interviennent en cas d’arthrose

Les analgésiques oraux comme le Paracétamol ne comptent pas parmi les AINS, car ils n’ont aucun effet antiinflammatoire.

Bien que de solides données révèlent que le Paracétamol n’est que de peu d’utilité en cas de douleurs d’arthrose, cet agent est encore et toujours absorbé en cas d’arthrose. Le peu d’effet du Paracétamol contre l’arthrose peut être expliqué par l’origine des douleurs de l’arthrose.

Les douleurs de l’arthrose venant principalement de processus inflammatoire périphériques dans les tissus, il n’est pas étonnant qu’un remède à action exclusivement centrale comme le Paracétamol ne puisse que très peu contre les douleurs de l’arthrose.

Le Paracétamol est en outre plus toxique que ce que l’on en pensait autrefois. L’agent étant nuisible pour le foie, la dose thérapeutique quotidienne autorisée a été réduite à trois grammes.

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Le sulfate de chondroïtine et le sulfate de glucosamine dans le traitement de l’arthrose

Le sulfate de chondroïtine et le sulfate de glucosamine sont des composantes du cartilage et sont extraits de tissus animaux, hautement purifiés et proposés sous forme de médicaments ou d’additifs alimentaires. La différence entre additif alimentaire et un médicament est importante : Un médicament passe toute une série de tests et n’est autorisé que s’il est efficace. Le médicament doit répondre à des standards nettement plus hauts qu’un additif alimentaire. Ce dernier peut en outre être déclaré relativement simplement sans autorisation et sans preuve d’efficacité (commercialisable).

En chimie, le sulfate de glucosamine et une simple molécule sacchareuse avec du soufre comme contre-ion: En revanche, le sulfate de chondroïtine se compose de plusieurs milliers de molécules sacchareuses, elles comportent du soufre dans leur structure chimique (un polysaccharide sulfaté).

Les deux agents actifs permettent une réduction de la douleur qui ne survient toutefois pas immédiatement comme avec les AINS oraux ou topiques : les remèdes comme le sulfate de chondroïtine et le sulfate de glucosamine relèvent donc de la notion générale de SYSADOA (= Symptomatic Slow Acting Drug in OsteoArthritis), qui caractérise le caractère d’action lente de ces substances. La tolérance de ces agents actifs est bien connue.

Injections intra-articulaires

Cortisone

La Cortisone injectée par voie articulaire dans le traitement de l’arthrose

La cortisone est utilisée depuis des décennies dans le traitement des maladies inflammatoires. La cortisone a un fort effet antiinflammatoire, qui se différencie clairement de celui des AINS. La cortisone étant dans sa nature très similaire au cortisol endogène, elle peut troubler le système de régulation de cette hormone. C’est pourquoi, outre l’effet souhaité, l’absorption par voie orale de cortisone a aussi de nombreux effets secondaires non souhaités.

La cortisone orale dans le traitement de l’arthrose a donc fortement modifié sa priorité : Aujourd’hui, elle est surtout infiltrée localement, directement dans l’articulation (intra-articulaire), notamment en cas de forte inflammation et gonflement d’une articulation (épanchement articulaire).

L’efficacité de la cortisone infiltrée en intra-articulaire est remarquable : en quelques jours, l’inflammation, les douleurs et le gonflement disparaissent. Mais trop d’infiltrations en intra-articulaire l’une après l’autre peuvent avoir un effet négatif sur le cartilage

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L’acide hyaluronique en intra-articulaire pour le traitement de l’arthrose

Le liquide articulaire se compose principalement d’acide hyaluronique. En cas d’arthrose, le liquide perd sa viscosité et donc ses caractéristiques lubrifiantes. Le frottement sur la surface du cartilage augmente donc, provoquant une usure, de l’inflammation et des douleurs. Rien de plus logique donc, que de rétablir ces caractéristiques du liquide articulaire, en en infiltrant du nouveau dans l’articulation. La méthode de l’infiltration d’acide hyaluronique en intra-articulaire (visco-supplémentation) vient initialement de la médecine vétérinaire et est aussi pratiquée chez les humains depuis près de 20 ans.

L’infiltration d’acide hyaluronique en intra-articulaire chez les patients souffrant d’arthrose améliore la fonction de l’articulation et réduit les douleurs. L’infiltration d’acide hyaluronique en intra-articulaire est le traitement de second choix si les autres traitements comme les AINS ont un effet insuffisant ou ne peuvent pas être réalisés. En principe, toutes les articulations peuvent être traitées par infiltration d’acide hyaluronique en intra-articulaire. En règle générale, une infiltration dans l’articulation est bien supportée, mais des effets secondaires peuvent aussi survenir. Souvent, de la glace doit être appliquée après infiltration en intra-articulaire pour lutter contre les douleurs.

Les opiacés et les psychotropes pour le traitement de l’arthrose doivent être remis en cause

Dans le traitement des douleurs tumorales, un programme d’escalade connu prévoit aussi l’intervention d’opiacées tels que le Tramadol ou les psychotropes comme les antiépileptiques (Gabapentine, par exemple) ou les antidépresseurs (Duloxétine, p.ex.). Ces substances sont indiquées lorsque toutes les autres étapes de traitements avec des remèdes moins forts (Paracétamol ou AINS, p.ex.) ont échoué. Ce schéma de traitement est également utilisé pour d’autres états douloureux non-tumoraux, comme l’arthrose, en fait.

Les opiacés et les psychotropes sont utilisés si avec toutes les autres substances l’on ne peut atteindre l’objectif d’une réduction des douleurs satisfaisante chez les patients atteints d’arthrose. Tous ces remèdes ont en commun qu’ils agissent exclusivement dans le système nerveux central et ce, dans la transmission et la gestion de la douleur.

L’administration des opiacés et des antidépresseurs n’est à préconiser que dans les cas sans espoir, car de graves effets secondaires et, pour les opiacés, également les problèmes de dépendance viennent s’y ajouter. L’efficacité de ces substances dans le domaine de l’arthrose n’est en outre pas très définitivement prouvée, c’est pourquoi leur utilisation doit être soigneusement réfléchie.

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Structure chimique de la morphine

Approfondissements

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L’huile de poisson contre l’arthrose ?

L’huile de poisson sous forme de capsules est utilisée dans le traitement de soutien de maladies inflammatoires. L’absorption de cette huile entraine une modification du modèle d’acides gras dans nos cellules, et visiblement moins de médiateurs inflammatoires tels que la Prostaglandine sont formés. La thèse selon laquelle cet effet inhibiteur sur la formation de médiateurs inflammatoires devrait également agir contre les douleurs de l’arthrose n’a pas encore été établie avec certitude à ce jour.

La prise d’huile de poisson pour d’autres raisons n’aura aucun effet négatif sur l’arthrose. Mais aucun effet antalgique ne peut en être attendu. L’huile de poisson ayant un effet positif sur la sante en général, en maintenant les lipides sanguins à un niveau inférieur, par exemple, rien ne s’oppose à sa consommation. Mais en cas de traitement en cours, sa consommation doit être discutée avec le médecin.

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La vitamine D contre les douleurs de l’arthrose ?

L’âge avançant, les patients atteints d’arthrose peuvent aussi développer de l’ostéoporose. Elle provoque une diminution de la calcification des os et donc une plus grande fragilité osseuse, un problème qui préoccupe beaucoup de personnes âgées, outre celui de l’arthrose. L’ostéoporose est entre autres traitée avec de la vitamine D, afin que l’os retrouve sa stabilité. Ce traitement est judicieux, car de nombreux patients souffrent d’un manque caché de Vitamine D pour diverses raisons. La vitamine D encourage la minéralisation osseuse.

Les études ayant pour objectif l’influence de la vitamine D sur l’évolution de l’arthrose n’ont livré aucun résultat satisfaisant : c’est pourquoi la vitamine D ne peut être directement recommandée pour le traitement de l’arthrose. Mais certes pour celui d’une ostéoporose simultanée.

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Les bisphosphonates contre les douleurs de l’arthrose ?

Les bisphosphonates sont utilisés pour lutter contre l’ostéoporose. Ces substances empêchent la dégradation osseuse et donc l’apparition d’ostéoporose. De précédentes études avaient suggéré un effet positif possible des bisphosphonates contre les douleurs de l’arthrose, il ne s’est pas confirmé.

L’arthrose est une maladie qui ne se contente pas de nuire au cartilage, mais également à l’os, lorsque le cartilage perd sa fonction d’amortisseur. Lorsque, dans l’évolution d’une arthrose, l’os est également endommagé et des signes d’ostéoporose apparaissent, il semble judicieux d’administrer des médicaments chondro-protecteurs tels que les bisphosphonates.

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La prolo-thérapie en cas d’arthrose ?

La prolo-thérapie est un procédé qui s’appuie sur l’envoi de stimulations locales, pour en déclencher une réaction endogène locale qui doit provoquer une guérison des tissus. La prolo-thérapie injecte surtout des solutions sucrées concentrées dans le tissu douloureux, le corps, déclenchant des processus réparateurs qui doivent permettre la guérison et la réduction des douleurs.

En médecine sportive, ce traitement traite à l’essai des douleurs chroniques. Le choix de la prolo thérapie en médecine sportive est toutefois controversé et discuté et n’est pas encore établi à ce jour. Dans le cadre du traitement de l’arthrose, peu de petites études ont été réalisées sur cette méthode. Le risque n’est pas négligeable, car le traitement requiert toujours des infiltrations dans plusieurs zones de l’articulation douloureuse.

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Plasma riche en plaquettes (PrP) pour le traitement de l’arthrose ?

Prélever du sang pour préparer du plasma riche en plaquettes et le réinjecter dans le corps est très populaire de nos jours. Ce procédé est utilisé pour le traitement d’innombrables maladies. Le principe se base sur le principe qu’après la dé-centrifugation des cellules sanguines en excès, les « facteurs de croissance » s’y trouvant pourraient influencer positivement toute une série d’affections. C’est ainsi que l’injection de PrP dans l’articulation est de plus en plus utilisée en cas d’arthrose. Mais de plus importantes études pouvant prouver l’utilité de cette méthode pour l’arthrose manquent toutefois.

Les résultats des études ne peuvent pas non plus être généralisés, car différents distributeurs recommandent diverses méthodes d’extraction, les contenus des excès, après un conditionnement du sang, ne peuvent donc être comparés l’un avec l’autre. La méthode contraint en outre à un long travail, car le sang doit tout d’abord être transformé et ensuite injecté. Il reste aussi à considérer qu’une injection se fait dans l’articulation et n’est donc pas sans risque.

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Des cellules souches pour le traitement des patients atteints d’arthrose ?

Depuis des années, une véritable mode accompagne la recherche sur les cellules souche qui peuvent être prélevés sur différents tissus pour notre corps. Les cellules souche semblent proposer une solution à presque chaque maladie. C’est pourquoi un important marché fleurit pour le commerce des cellules souche et des banques de cellules souche. Dans le domaine de l’arthrose, l’utilisation de cellules souche pour la régénération et la réparation du cartilage a été plusieurs fois testée, mais les résultats ne sont pas satisfaisants au total.

Malgré de larges espoirs, la plupart des tests de régénération du cartilage se frappent à la dure réalité qui démontre que les cellules souche transplantées dans l’articulation se différencient certes, mais n’apportent pas la formation de cartilage souhaité.

Les cellules souche injectées dans l’articulation par sécrétion de facteurs de croissance influenceraient-elles les symptômes ou le déroulement de l’arthrose – ce n’est toujours pas confirmé. Pour l’utilisation de cellules souche dans l’arthrose la compréhension de base d’une utilisation efficace de cette méthode manque probablement.

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Les médicaments de fabrication biologique aident-ils en cas d’arthrose ?

Les médicaments de fabrication biologique qui ont un caractère d’anticorps (on les appelle anticorps monoclonaux) sont largement utilisés pour soigner les graves maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde, ils empêchent une destruction profonde de l’articulation. L’espoir, que ces médicaments injectables puissent éventuellement aider en cas d’arthrose semble logique, car dans l’arthrose, une inflammation latente affecte l’articulation et provoque la dégénération du cartilage.

Certains de ces médicaments biologiques ont été testés ces dernières années sur des patients atteints d’arthrose : les résultats étaient plutôt décevants en termes de lutte contre les symptômes. C’est pourquoi ces remèdes biologiques ne sont pas appliqués dans le cadre du traitement de l’arthrose.